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Intermarché veut devenir leader au sud du pays

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Après avoir repris les 86 magasins de Mestdagh, Intermarché affiche son ambition de devenir la  chaîne leader de supermarchés à Bruxelles et en Wallonie. Il  lui reste encore beaucoup de travail à accomplir, déclare l’administrateur délégué de Mestdagh, Guillaume Beuscart.

Depuis le 4 janvier, les 86 magasins de Mestdagh opèrent sous le nom d’’Intermarché by Mestdagh’. Il s’agit désormais de redresser la rentabilité des magasins de Mestdagh, déclare Guillaume Beuscart. L’objectif est de passer de 4 500 euros à 6 000 euros de chiffre d’affaires par mètre carré. “Cela prendra du temps, mais (…) ce sera une belle progression sur un marché globalement stable. La clé de voûte, c’est un adhérent qui apporte une dynamique commerciale et managériale à un magasin. Intermarché est très regardant sur le prix, notamment de la boucherie et des produits frais. Il y a, enfin, des marques distributeur qui sont un vrai vecteur de croissance et de différenciation,” explique Guillaume Beuscart.

Si devenir leader à Bruxelles et en Wallonie est l’ambition affichée, là aussi, il reste pas mal de pain sur la planche. « La priorité, c’est de finaliser la bascule puis, d’ici trois ans, d’arriver à 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Aujourd’hui, les deux groupes pèsent ensemble environ 1,6 milliard d’euros. Nous savons que doubler le chiffre d’affaires au mètre carré des magasins Mestdagh prendra du temps. Il faudra convaincre les équipes et séduire les clients. C’est ambitieux, mais réalisable. Intermarché n’est en Belgique que depuis 30 ans. Aujourd’hui, nous sommes n°3 ou n°4 en Wallonie. Nous nous efforcerons d’atteindre cet objectif étape par étape. »

Intermarché a également évoqué certaines ambitions pour la Flandre,  au cours du conseil d’entreprise extraordinaire de la semaine dernière. Guillaume Beuscart se montre plus prudent : « Mestdagh est historiquement présent en Flandre au travers de deux points de vente (Tirlement et Aerschot, Ndlr). C’est pour nous un laboratoire intéressant pour tester le concept Intermarché sur un marché flamand qui a des similitudes, mais aussi des différences avec la Wallonie et Bruxelles. Cela nous permettra de savoir si notre politique commerciale trouve un relais en Flandre. Je note que les points de vente situés le long de la frontière linguistique accueillent déjà une clientèle néerlandophone assez importante. Le concept Intermarché peut donc séduire en Flandre. »

L’acquisition de Mestdagh place également Intermarché sur la carte à Bruxelles, ce qui n’était pas le cas auparavant. « En Wallonie, nous avons un ancrage fort. Mais Intermarché n’était pas présent à Bruxelles. Mestdagh lui offre une occasion en or de s’y implanter. C’est un territoire différent. Les goûts, le pouvoir d’achat, les intérêts des clients ne sont pas les mêmes. Et puis, il y a une saturation des espaces d’expansion. Ouvrir un supermarché prend des années, si on y arrive. L’acquisition de Mestdagh, en particulier à Bruxelles, représente donc pour Intermarché une opportunité d’expansion unique. »

Passer à la franchise

Le concept d’Intermarché apporte une nouvelle dynamique commerciale, avec des prix compétitifs – notamment pour les produits frais – et une offre forte de marques de distributeurs. La force des adhérents fait également la différence : ils investissent dans leurs magasins, ils connaissent leurs clients et leur région.

51 succursales intégrées de Mestdagh passeront en franchise et seront adaptées au concept de magasin Intermarché. Cela impliquera de lourds investissements : agrandissements, nouveaux rayons… Les candidats repreneurs doivent donc être en mesure de présenter de solides garanties financières. Ils passent par un processus de sélection rigoureux et une période de formation d’au moins six mois.

Pour plus d’information pour ouvrir un magasin Intermarché, cliquez ici.

Source : Gondola