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Un pari réussi de deux ex-cadres de multinationales chez Intermarché

Intermarché

Actifs dans de grands groupes multinationaux, Céline Dallons et Antoine Florival ont tout lâché pour diriger leur propre supermarché Intermarché. Une reconversion dans laquelle ils s’épanouissent, grâce au système de franchise participative: comme adhérents (franchisés selon le vocable de l’enseigne), chefs d’entreprise indépendants Intermarché, ils participent directement à la gestion du groupement.

Depuis deux ans, Céline Dallons et Antoine Florival dirigent l’Intermarché de Braine-le-Comte. Les deux trentenaires n’y semblaient pas nécessairement destinés. «J’ai fait des études d’ingénieur de gestion. J’ai suivi ensuite un parcours classique en entrant dans un cabinet d’audit»,explique Antoine Florival. «J’ai été formée dans une spécialisation en gestion d’entreprise et marketing. Après quoi j’ai commencé à travailler chez L’Oréal puis chez Johnson et Johnson», ajoute Céline Dallons.

Leur carrière semble alors assurée dans de grands groupes. Sauf que la fibre entrepreneuriale vibre chez eux. A commencer chez Antoine Florival. «Mon oncle avait ouvert son premier Intermarché et il allait en ouvrir un second, à Rebecq. Ça m’intéressait de plus en plus. J’ai fini par lui en parler et on a donc lancé l’Intermarché de Rebecq, en 2017.»

Cette réorientation attire très vite Céline Dallons. «Dans un grand groupe, on est un maillon d’une chaîne. Ça manquait un peu de concret. En parallèle, je voyais toutes les actions menées par Antoine et les résultats concrets rapidement engendrés. Cela me parlait.» Elle décide alors de rejoindre l’aventure.

Mais en 2018, Intermarché a un projet à Braine-le-Comte, à 10km de Rebecq. Les deux trentenaires foncent et se lancent dans sa concrétisation.Celle-ci prend un peu plus de temps que prévu. «Mais on a pu mieux former l’équipe pour l’ouverture», relativise Antoine Florival. Aujourd’hui, deux ans et demi après l’inauguration, le magasin emploie maintenant autour de 40 personnes. «On a doublé les effectifs depuis l’ouverture», se réjouissent les deux chefs d’entreprise indépendants.

Franchisés mais aussi franchiseurs

A côté de la réussite de leur projet, tous deux s’investissent dans la gestion du Groupement Intermarché en Wallonie. Il fonctionne sur le principe de la «franchise participative»: les chefs d’entreprise indépendants des différents supermarchés constituent collectivement le franchiseur. Deux jours par semaine, ils prennent les décisions qui s’appliqueront à l’ensemble des magasins. «C’est un mode de fonctionnement atypique très participatif et très réactif, appelé tiers-temps : dès qu’une décision est prise, elle est directement appliquée», assure Céline Dallons. «Et à tous les niveaux, les décisions sont validées par des chefs d’entreprise indépendants. Ainsi, chaque idée retenue est applicable en point de vente», ajoute Antoine Florival.

Cette implication des indépendants dans le groupe ne limite pas pour autant leur liberté. «On garde une grande flexibilité», confirfbfme le trentenaire. «A Braine-le-Comte, par exemple, une partie de notre viande de bœuf provient d’une ferme toute proche. Nous sommes heureux de proposer des produits locaux à nos clients sans demander l’accord du groupement.»

Un modèle qui marche, visiblement: sur les 5 dernières années, le Groupement Les Mousquetaires est celui dont le chiffre d’affaires a le plus progressé dans le secteur. Il compte actuellement 60 indépendants propriétaires (adhérents/franchisés) des 77 points de vente implantés en Wallonie.

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