Philippe Calliauw : un franchisé satisfait de Jumbo

Philippe Calliauw, franchisé de Jumbo Ranst : “Nous sentons que Jumbo est dans un cycle positif”

“J’ai eu le coup de foudre pour ce magasin pendant ma formation”, affirme Philippe Calliauw à propos du Jumbo qu’il dirige à Ranst. En novembre 2023, il s’est lancé comme indépendant et après une année, qu’il a qualifié de difficile, il envisage l’avenir avec confiance.

Alors qu’il rêvait de devenir architecte, Philippe Calliauw dirige aujourd’hui le magasin Jumbo de Ranst, dans la province d’Anvers, non loin de Schoten, sa ville natale. Il a travaillé pendant une dizaine d’années chez un volailler où il dit avoir pris goût au foodretail. “J’avais l’intention de reprendre ce commerce, mais le secteur s’est avéré plus difficile que prévu”, témoigne-t-il.

“Les bouchers ne cessent de chercher de nouveaux produits à proposer à leur clientèle. Aujourd’hui, ils vendent beaucoup de gibier alors qu’autrefois ce produit était l’apanage des volaillers. Sans parler de la place qu’ont prise les grossistes. Résultat, reprendre ce commerce n’aurait pas été a bonne affaire. J’ai donc cherché autre chose. Mais j’ai toujours voulu être indépendant. Je l’ai su dès que j’ai arrêté mes études d’architecture. J’aime travailler dur, c’est dans mon ADN.” Il s’est retrouvé chez Jumbo, d’abord au siège belge d’Anvers, d’où il a guidé des indépendants dans la création de leur magasin. “J’étais présent à toutes les étapes, ce qui explique pourquoi j’étais parfaitement préparé au moment de reprendre le magasin de Ranst en novembre 2023. D’ailleurs, c’est au cours de ma formation que j’ai eu le coup de foudre pour ce magasin. Il est extrêmement bien pensé et son marché frais est très attractif. On n’en trouve pas deux comme ça.”

Si Philippe Calliauw a pu s’appuyer sur une équipe qui travaillait là depuis longtemps, il a tout de même eu beaucoup à faire ces derniers mois. “Le principal enseignement que j’ai retiré jusqu’ici est qu’il faut savoir s’adapter. On apprend beaucoup en formation mais, sur le terrain, vous êtes confronté à des situations totalement imprévisibles. C’est ce qui rend mon travail à la fois amusant et passionnant car chaque jour est différent. Dans certains métiers, devoir prester tous les jours au même endroit peut devenir lassant mais je n’ai jamais éprouvé ce sentiment ici. Il s’agit de s’adapter, d’ajuster et d’innover en permanence, de chercher comment attirer de nouveaux clients et de continuer à satisfaire les clients existants. L’année a été difficile et Jumbo travaille d’arrache-pied sur l’avenir. Certaines mesures sont prises qui, si elles ne nous facilitent pas la vie dans l’immédiat, porteront leurs fruits plus tard car elles nous permettront d’améliorer encore le magasin. Nous avons un concept très fort, le ‘et-et-et’ : service, prix bas et large gamme de produits. Nous essayons de regrouper tous les avantages et cela fonctionne. Vous pouvez remarquer que le réseau de franchise Jumbo Belgique est dans un cycle positif et nous-mêmes le ressentons sur le terrain. Avant, je devais expliquer aux gens qui était Jumbo, que nous n’étions ni un Makro ni un discounter. C’est beaucoup moins le cas aujourd’hui. Je m’attends à ce que cette évolution se poursuive l’année prochaine. D’autres magasins ouvriront aussi et boosteront la notoriété de l’enseigne, ce dont je profiterai directement.”

Philippe Calliauw affirme que le plus grand défi pour le secteur, mais aussi pour lui-même, est de trouver du personnel. Il travaille avec une équipe d’une trentaine de personnes dont le nombre fluctue en fonction de la période. “Il n’est pas facile de trouver du personnel compétent. La jeune génération pose un regard différent sur le travail. Le ‘vivre pour travailler’ n’est plus vraiment à la mode. Autrefois, quand vous arrêtiez prématurément l’école, vous deviez commencer au bas de l’échelle et travailler dur pour gravir les échelons mais aujourd’hui, les jeunes travailleurs sont plus exigeants. Nous devons nous adapter à la nouvelle génération car nous ne la changerons pas. Actuellement, nous travaillons avec deux générations aux visions différentes et si c’est parfois un peu difficile, cela nous oblige à rester vigilants. Et à propos de vigilance, la concurrence, très nombreuse ici, ne nous autorise pas le moindre relâchement. Certains se plaignent du trop grand nombre de supermarchés, mais je ne suis pas d’accord. Cela rend les choses plus difficiles pour les entrepreneurs, mais c’est un avantage pour les clients. C’est à nous de faire en sorte d’attirer les gens et d’en faire des clients fidèles”, conclut Philippe.

Source : Gondola