Daniel Moquet, une franchise en constante évolution

L’entreprise du paysagiste Daniel Moquet a vu le jour en 1977 en France et elle s’est spécialisée dans l’aménagement des allées durant les années 1990. Ce concept a rapidement fait ses preuves, si bien que son fondateur a décidé de le développer en franchise au début des années 2000. La première franchise a ouvert en 2005 à Nantes et désormais, le réseau compte plus de 300 entreprises en France, en Allemagne, en Grande-Bretagne et en Belgique. En plus d’évoluer numériquement, le groupe diversifie ses activités et propose depuis 2019 une franchise « Daniel Moquet signe vos clôtures », qui comme son nom l’indique est orientée vers les clôtures, portails, pergolas et carports.

 Formation riche et variée

En Belgique, la franchise Daniel Moquet a fait son apparition en 2014 et est encore en pleine évolution. Elle compte actuellement quatre entreprises dont celle d’Adrien Demarcin qui est basée à Namur. Le jeune homme diplômé en comptabilité et en gestion a repris la société en 2021, alors qu’elle était à l’arrêt à cause d’un mauvais gestionnaire. « Je voulais devenir indépendant, être rémunéré en fonction de mes efforts et exercer un métier polyvalent », raconte-t-il. « Je suis tombé sur une annonce de Daniel Moquet qui cherchait un repreneur pour sa franchise à Namur, et le défi de redresser une entreprise en difficulté m’a tout de suite attiré. »

Avant de s’attaquer à ce challenge, Adrien Demarcin a suivi trois mois de formation en France chez Daniel Moquet. « L’apprentissage portait sur différents aspects comme la vente, le management des équipes et du planning ou encore la technique. Comme je n’avais pas d’expérience en aménagement de jardin, j’ai aussi travaillé comme ouvrier dans différentes franchises afin de maîtriser les aspects plus pratiques du métier. » Bref, la formation s’est avérée plutôt intensive, tout comme les premiers mois sur le terrain : « C’était évidemment plus difficile de reprendre une franchise que d’en ouvrir une car il y avait des chantiers à rattraper qui ne généraient pas de bénéfices, mais nous avons réussi à éliminer ce passif sans emprunter », se félicite Adrien Demarcin. « Au début, j’étais quasiment un jour sur deux sur chantier pour prêter main forte à mes 3 ouvriers mais plus on avance, plus je peux me focaliser sur la gestion et la vente. »

« Faire confiance à la franchise »

 Adrien Demarcin a travaillé dur pour redresser rapidement la franchise qu’il a reprise, mais il ne regrette pas son choix. « La première année est la plus difficile, il faut être motivé, courageux et surtout se constituer une bonne équipe », confie-t-il. « Il faut aussi faire confiance à la franchise et croire au projet. Le modèle Daniel Moquet est éprouvé, donc si on suit la philosophie de travail et le modèle d’évolution du réseau, on réussit. »

Aujourd’hui, l’objectif d’Adrien Demarcin est de pérenniser son entreprise en augmentant progressivement le chiffre d’affaires, le matériel et les équipes. Pour y parvenir, il peut notamment compter sur les conseils et le savoir-faire de sa franchise : « On se réunit chaque trimestre avec les franchisés de la région et je fais le point tous les mois avec Pauline Moquet, la fille du fondateur, à propos de mes différents besoins. Par exemple, quand j’ai expliqué que je cherchais activement des apprentis, le réseau m’a directement fourni des supports de communication pour le recrutement. »

Des opportunités pour tous

Comme le prouve le parcours d’Adrien Demarcin, il n’est pas nécessaire d’être issu du métier ni même d’investir énormément pour développer une franchise Daniel Moquet. « Il existe bien sûr des conditions financières d’accès à la franchise mais pour ma part, je n’ai rien dû débourser. Le réseau possède en effet un dispositif qui permet de débuter en tant que gérant avant d’accéder au statut de franchisé. Des personnes qui entrent comme apprentis ou ouvriers ont également la possibilité d’évoluer vers ce poste. C’est par exemple le cas de mon collègue Adriano Thiry à Charleroi, qui a débuté comme ouvrier puis a repris la franchise Daniel Moquet pour laquelle il travaillait. Personnellement, sans la franchise je ne serais jamais lancé dans l’aventure ! » 

« Le modèle Daniel Moquet est éprouvé, donc si on suit la philosophie de travail et le modèle d’évolution du réseau, on réussit. »